Après trois mois, le groupe d’intérêt Montréal Ouvert dénote encore plus de maturité et de professionnalisme. La cinquantaine de participants à la 2e réunion ont pu assister à un compte-rendu détaillé des nombreuses activités de sensibilisation réalisées par les quatre fondateurs, principalement :
- Mémoire à la Commission des services aux citoyens;
- Sensibilisation de dirigeants et des employés de la fonction publique de la Ville de Montréal;
- Visibilité dans les médias (majoritairement anglophones);
- Participation au Open Government Data Camp, Londres (UK), 18 et 19 novembre 2010
- Jonathan Brun a rapporté que les discussions tenaient moins des aspects économiques que de la promotion des « biens communs » constitués entre autres par les données publiques ouvertes;
- On observe une convergence entre les concepts du libre accès et des données publiques;
- Participation au Deuxième rendez-vous des Médias citoyens;
- Présentation au premier atelier « Montréal, métropole numérique » organisé par TechnoMontréal au CRIM;
- Mémoire (préparation en cours) à la consultation publique sur la révision de la Charte montréalaise des droits et responsabilités où le groupe veut défendre l’accès à l’information et à la réutilisation tout en appuyant sur l’accessibilité du Web, des documents téléchargeables et du multimédia (WCAG 2.0 et SGQRI-008).
Trois applications citoyennes à partir de données publiques (non ouvertes) diffusées dans le site Web de la Ville de Montréal ont été présentées :
- Resto-net.ca (entrevue avec le créateur Jeff Wallace)
- Déchets Montréal (entrevue avec le développeur Kent Mewhort)
- Patiner Montréal (développeurs : James McKinney
Vous avez bien compris! Les développeurs ont eux-mêmes rendu « ouvertes » les données publiques… L’idée principale des demandes citoyennes (et de nombreux employés des secteurs publics) est de faire en sorte que les données publiques soient mises à disposition de façon ouverte par l’intermédiaire du site Web de l’organisation publique afin favoriser l’accès et d’encourager la réutilisation des données, de l’information et des connaissances.
L’ouverture des données publiques demande que les organisations publiques organisent leurs données de façon à ce qu’elles soient « publiques » (et désensibilisées) et qu’elles répondent aux caractéristiques formulées entre autres par le Open Government Data et la Sunlight Foundation sous licence ouverte d’utilisation telle que promue par le Creative Commons ou, encore, qui s’inspirent des règles d’utilisation établies par certaines villes canadiennes (Vancouver, Edmonton, Toronto, Ottawa, London, etc.).
L’ouverture des données publiques peut faire en sorte que les services informatiques des organisations publiques recentrent leurs activités en organisation des données et en assurance-qualité plutôt qu’en développement d’applications (souvent désuètes à leur mise en application); laissant ainsi l’essentiel du développement des applications de réutilisation des données, de l’information et des connaissances dans la cour des utilisateurs, c’est-à-dire les citoyens et les employés de ces organisations.
Actions prévues :
- Mémoire à la consultation publique sur la révision de la Charte montréalaise des droits et responsabilités;
- Lettre d’appui pour les données ouvertes (janvier 2011);
- Sensibilisation des politiciens montréalais : Maire, Comité exécutif, élus et partis politiques.
À la suite de cette réunion, quelques participants sont restés pour préparer le Hackathon Données Ouvertes du 4 décembre 2010.
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